Mois : avril 2015

Un engagement impersonnel

Un an et demi après notre rencontre nous avons souhaité nous engager symboliquement, une sorte de fiançailles. Le mariage aurait été beaucoup trop rapide, nous n’étions pas prêts et je crois que ça aurait tué la mère de Mister. Déjà quand Mister lui a annoncé qu’il se pacsait avec moi, la pilule a eu du mal à passer : « ah bon mais pourquoi faire ??? ». Oui, cela signifiait que cette relation était sérieuse. Elle avait raconté que son fils se pacsait avec moi pour les impôts. Si si je vous le jure, nous avions le même coiffeur et un jour ma coiffeuse me balance : « ah j’ai vu ta belle-mère hier elle m’a dit qu’elle connaissait bien son fils et que ça ne pouvait être que pour les impôts »… Mister était présent et n’a rien dit comme d’habitude. Moi ça me faisait mal à l’époque. J’avais proposé à Mister que nous symbolisions cet engagement par des bagues mais il avait peur des réactions de sa mère et a préféré ne pas en acheter.

Mais bien décidés à franchir ce cap envers et contre tous, nous avons donc monté notre dossier et pris date pour cet engagement : le 4 février 2009. C’était un mercredi, il faisait froid, gris et il pleuvait. Nous avions pris un jour de congés pour nous présenter au Tribunal du 15ème arrondissement de Paris. Nous entrons dans ce lieu administratif vétuste, nous attendons notre tour et arrive une femme blasée qui nous demande de nous installer à son bureau face à elle. Nous lui tendons notre dossier, elle vérifie les formalités et entre quelques données dans son PC. Et là elle nous dit, toujours avec son air blasé et sans sourire : « Attention, regardez l’écran, un message va s’afficher : « vous êtes pacsés ! Félicitations ! » Voilà c’est fait. Au revoir. » Horrible, c’était si impersonnel, même la personne face à nous n’essayait pas de faire semblant d’être heureuse pour nous.

Sortie du Tribunal j’avais envie de pleurer, au final personne n’était heureux pour nous et Mister s’engageait à moitié. Et là il me dit : « bon allé viens on va s’acheter des bagues ». Youpi ! Sauf que évidemment les bagues tu les as pas à ta taille tout de suite, mais plutôt dans un délai d’un mois. Et puis Mister ne voulait pas m’acheter de diamant au départ, un peu cher et un peu trop solennel. C’était pire que tout pour moi, je regrettais de l’avoir fait, personne pour nous féliciter, pas de bagues, pas de restos, un Mister plus attentif aux réactions de sa mère qu’à la tristesse de sa compagne.

Une semaine après ce fabuleux évènement (ironique hein), nous dînions chez la mère de Mister à qui je propose d’ouvrir une bouteille de champagne avec quelques membres de la famille, et là je me prends un : « non non non c’est pas la peine de le faire avec la famille, éventuellement juste entre nous mais bon on verra ». On ne verra rien du tout car il n’y a jamais rien eu. Heureusement nous avions des amis pour se bourrer la gueule en fêtant cela.

Puis un mois après, Mister est rentré non pas avec une bague mais avec deux : un solitaire (finalement) et une alliance gravée avec la date de notre pacs.

Aujourd’hui je ne regrette pas ce pacs, je me pose parfois la question de l’utilité de celui-ci nous concernant, je regrette juste tout ce qui s’est passé autour, car ça n’arrive qu’une seule fois dans une vie et je trouve cela dommage que des personnes qui ne sont pas en accord avec nos choix puissent à ce point gâcher des petits moments de vie. Cela m’a bien refroidit pour le mariage. Peut-être qu’un jour je me dégivrerai..

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Réussir à se séparer d’elle

Louloute a 5 ans et a déjà la soif de la liberté, de l’émancipation et de l’indépendance. Je n’ai jamais voulu qu’elle soit dans mes jupons et qu’elle s’accroche à moi comme je le peux voir chez d’autres enfants. J’ai toujours voulu l’élever de cette manière. Bon le problème c’est qu’elle veut déjà se barrer de la maison… Bref, me séparer d’elle a pourtant été au début de sa vie très difficile pour moi.

J’ai attendu qu’elle ait 1 an pour la faire garder une après-midi entière chez sa grand-mère, j’avais peur qu’elle perde ses repères et surtout que ma belle-mère ne me la rende pas (oui c’est débile je sais). J’ai ensuite attendu ses 2 ans pour la faire dormir chez sa mamie. Pour moi c’était plus facile psychologiquement de la laisser une nuit ailleurs à cet âge là. Louloute parlait couramment à 2 ans, pas juste des petits mots lancés à la volée, non elle s’exprimait déjà très bien, du coup je me disais que s’il se passait quelque chose elle me le raconterait. La première nuit sans elle fut difficile, j’ai couru le lendemain midi chez ma BM tellement elle me manquait. Puis j’ai commencé à la laisser deux nuits, et là je me suis rendue compte que ça nous faisait du bien à Mister et moi, on ressortait au ciné, on revoyait nos potes. A partir de deux ans j’ai laissé Louloute chez sa grand-mère paternelle régulièrement.

Ma BM est à Paris c’est donc effectivement très pratique de larguer ma fille. Mais est arrivé le jour où ma mère m’a réclamé ma fille pour les vacances. Là pour moi c’était beaucoup plus difficile par rapport à la distance : La Rochelle est à environ 500km. Je ne voyais pas Louloute si loin de moi. Et si il arrivait un problème ? Comment je ferai pour arriver vite ? Louloute avait 4 ans et demi, c’était le mois d’août. Mister et moi décidons d’essayer de laisser Louloute quatre jours pour commencer. Les quatre jours se sont bien passés, tellement bien que j’ai appelé ma mère pour lui faire prolonger le séjour. Au bout d’une semaine sans ma Louloute, je l’attendais avec impatience à la maison, et la voilà qui arrive avec ma mère en faisant un peu la tronche et en affirmant encore une fois son caractère bien trempé. Génial pour des retrouvailles. A peine arrivée qu’on venait de l’engueuler, de la priver de je ne sais quel jouet, de la punir, bref au bout d’une heure nous avons racheté des billets de train pour l’envoyer à la Toussaint chez ma mère.

Et aujourd’hui, j’ai encore fait un grand pas. Je suis allée à la Mairie et j’ai inscrit Louloute en colonie de vacances pour 10 jours au mois de juillet ! Pourtant je m’étais toujours dit que 5 ans c’est trop jeune, j’attendrais 7 ans (oui j’ai plein d’âge psychologique comme ça). Mais un couple de parents d’une copine de Louloute me chope ce matin à l’entrée de l’école et me dit : « On inscrit L. en colo cet été, ça te dit pour Louloute ? ». Direct ça monte au cerveau : Louloute + copine qu’elle connaît = pas de pleurs pour partir = vacances géniales pour elle = tranquillité pour moi. Je réponds « oui pas de soucis je fonce à la mairie ». En plus Louloute me supplie de l’inscrire, t’inquiète poulette tu vas y aller. Sur le chemin je téléphone à Mister pour lui annoncer que j’inscris notre fille en colo. Il n’est pas contre et bien au contraire, nous sommes tous les deux d’une génération colo où nos parents nous ont envoyé dès l’âge de 5 ans jusqu’à l’adolescence.

Voilà, aujourd’hui je peux dire que je sais complètement me séparer d’elle, même si à chaque fois j’ai une petite boule dans la gorge quand je la vois partir, et que je suis hyper heureuse et rassurée quand elle revient.

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Femme des années 80

 

Je suis une « femme des années 80 mais femme jusqu’au bout des seins, ayant réussi l’amalgame de l’autorité et du charme ». Ah la musique des années 80, quelle belle époque, avec des chanteurs au look dont le mélange des couleurs est parfois improbable mais surtout avec des clips mémorables. Je vous dévoile les chansons des années 80 qui m’ont le plus marqué (oui j’ai une playlist pour cette catégorie).

Début de soirée – Nuit de folie (clip)

  Félix Gray – La Gitane. -HD

 Kaoma – Danca Tago Mago

Allé, je reviens vous voir bientôt pour les années 90. Bon lundi de Pâques à tous !

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