Mois : novembre 2015

Notre calendrier de l’Avent 2015 – DIY

calendrier de l'avent

C’est une tradition chaque année dans beaucoup de familles et les enfants le réclament haut et fort : le calendrier de l’Avent ! Généralement, par manque de temps, les parents offrent le traditionnel calendrier Kinder et les enfants aiment tellement ça. Depuis l’année dernière, j’ai décidé que chaque année le calendrier de l’Avent serait fait maison.

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Ma came

bachata

J’en ai besoin pour vivre, c’est nécessaire à ma vie, même si je ne peux plus prendre ma dose quotidienne, danser est ma came. Dès les premiers pas sur le dance floor je me sens vivre, exister pleinement, je me sens femme au plus au point. Je peux même qualifier ce moment comme un état de transe où je suis vraiment moi.

Je vous avais raconté précédemment que je dansais la salsa depuis dix ans mais en fait je danse depuis que j’ai trois ans. J’ai commencé par la danse classique en mode tutu, ballerines et spectacles jusqu’à l’âge de 22 ans. C’était une idée de ma mère et elle avait bien fait de m’inscrire même si parfois je n’avais pas envie d’y aller. La danse classique c’est la base pour toutes les autres danses. J’étais dans un petit conservatoire du 95, ma prof de danse Nicole n’était pas très tendre avec nous. Dès le plus jeune âge elle nous demandait de faire attention à ce qu’on mangeait au goûter, elle nous engueulait quand nous ne faisions pas les bons pas de danse et que notre tenue n’était pas correcte. Mais en grandissant je l’admirais de plus en plus, c’était une femme forte, classe et qui dansait à merveille, elle nous racontait que durant sa jeunesse elle faisait partie d’une troupe et qu’elle avait pas mal voyagé avec celle-ci. J’ai appris il y a peu de temps qu’elle nous avait quitté, ça m’a beaucoup touché. Elle nous donnait aussi des cours de modern’ jazz. J’ai commencé les cours de modern’ jazz à l’âge de 13 ans jusqu’à 22 ans parallèlement à la danse classique. Cette danse m’a bien dégourdi et assoupli, elle m’a appris à suivre le rythme des différentes musiques. J’ai adoré ce style.

Avec les études supérieures j’ai dû quitter le conservatoire car mes enseignements se déroulaient à Paris et les horaires ne convenaient plus. C’est à ce moment que Jiminy Cricket m’a entraîné dans le milieu de la salsa, j’ai pris des cours pendant plus de 3 ans, j’ai tout de suite accroché. La musique était complètement différente de celle que j’écoutais et ce n’était pas aussi démocratisé qu’aujourd’hui mais je suis devenue vite dépendante. Parallèlement à la salsa, dans les soirées dansantes, j’apprenais à danser le merrengue et la bachata. Je sortais tout le temps, j’avais besoin de ma dose de danses latines. Puis quelques années après, je rencontrais Mister, qui n’aime pas beaucoup ce style de musique et ne souhaite pas apprendre à danser. J’ai donc dû freiner mon rythme de sorties, voir ne sortir qu’occasionnellement. Je ne cache pas que je ressens ce manque au fond de moi. Je suis une maman aujourd’hui et ce ne serait pas normal de sortir danser autant que je le faisais à une époque. Mais entre vivre en 5ème vitesse et rétrograder d’un coup en 2ème… le changement est brut.

Pendant cette période salsa, j’ai également fait deux ans de danse orientale. J’aime beaucoup cette danse par ses déhanchements, ses costumes et ses rythmes. C’est une danse très féminine et sensuelle je trouve.

Aujourd’hui je suis très heureuse car je prends enfin des cours de Kizomba, alors que mes amis salseros dansent la Kizomba depuis 5 ans, je commence seulement mais je suis déjà complètement accro. Je ressens enfin à nouveau l’excitation à l’approche du cours qui va arriver, c’est un nouveau challenge, en plus les gens du groupe sont sympas. J’ai au moins ma dose hebdomadaire. Pour vous donner une idée de ma nouvelle drogue, voici un extrait en vidéo :

Et vous, vous aimez danser ?

Jul’

 

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Ne pas lui cacher

C’est ce que nous avons choisi ce samedi 14 novembre 2015 suite aux attentats du vendredi 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis. Louloute a 5 ans et demi, de bonnes oreilles et est très attentive à tout ce qui l’entoure. Je ne vais pas dire ici s’il faut expliquer ou pas ces évènements à nos enfants, je vais juste vous dire pourquoi moi j’ai choisi de tout de suite lui en parler.

Jusqu’au mois de janvier 2015, j’avais toujours préservé Louloute des informations télévisées, il y a trop d’images qui ne sont pas adaptées à son âge, elle a bien le temps de voir toute la misère du monde. De plus, je voulais préserver son innocence, la mettre sous une cloche en sorte. Mais en même temps, je n’ai jamais voulu qu’elle pense que nous vivons dans un monde de Bisounours. D’ailleurs je réponds à toutes ses questions quand elle voit par exemple un SDF dans la rue ou quand je lui explique que beaucoup de familles ne peuvent pas offrir des jouets à leurs enfants. Je ne lui tiens pas de discours culpabilisant non plus, elle n’a pas à supporter la misère du monde sur ses épaules. Mais elle doit prendre conscience que la vie a des angles durs.

Quand est arrivé le tragique attentat contre Charlie Hebdo, encore une fois nous avions souhaité protéger notre fille en coupant la télévision et en faisant attention à nos propos. Là fut mon erreur, je n’avais pas prévu que l’école organiserait en maternelle une minute de silence. Je l’ai su trois jours après, c’est tombé comme un cheveu sur la soupe. Dans la voiture Louloute nous a dit : « L’autre jour à midi on a fait une minute de silence parce que des méchants policiers ont tué des gens qui faisaient des dessins ». Nous avons échangé un regard avec Mister et à ce moment nous nous sommes dit qu’il fallait lui expliquer un minimum la situation car elle avait tout compris de travers. Le lendemain, à l’école, j’ai demandé aux personnes qui ont organisé cette minute de silence pourquoi ils ne l’avaient pas dit aux parents le soir quand nous venions récupérer nos enfants, non pas que cela m’a dérangé, pas du tout, mais au moins j’aurais pu avoir la version des enseignants pour ajuster mes propos, car entre-temps Louloute avait tout confondu pendant trois jours.

C’est donc naturellement et avec des mots très simples, que ce samedi 14 novembre au matin nous avons expliqué à Louloute ce qui venait de se produire : « Tu te souviens la minute de silence que tu as fait à l’école ? Et bien lundi tu vas sûrement devoir respecter cette consigne de nouveau, car cette nuit à Paris il y a eu des gens très exceptionnellement méchants qui ont fait beaucoup de mal à beaucoup de personnes gentilles, mais ne t’inquiètes pas les policiers les ont tués. Eux ne feront plus de mal » « Est-ce qu’ils étaient dans notre ancien quartier ou celui de mamie ? »  « Pas à cet endroit mais quand même à Paris ». Par contre, je n’ai pas insisté car Louloute est du genre à ne plus vouloir aller dans un endroit quand elle le craint vraiment. Je l’ai invité à venir me poser toutes les questions qu’elle souhaite et à n’importe quel moment.

Et vous, avez-vous choisi d’en parler avec vos enfants ?

Jul’

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