Étiquette : Danse

Moi et ma passion… sans lui

Pour ceux qui me lisent régulièrement, vous savez à quel point la musique et la danse, surtout latines, tiennent une place importante dans ma vie, c’est ma passion. Une journée sans rire, sans écouter de la musique et sans danser (juste quelques pas) est une journée planplan pour moi. La danse a toujours fait partie de ma vie et surtout depuis que je danse la salsa et la bachata. Ahhhhh la bachataaaaaaaaa !!!! J’en suis fan, j’adore ça, c’est le rythme que je préfère. C’est si envoutant ! Je pourrais passer des soirées entières à danser la bachata. (suite…)

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Ma came

bachata

J’en ai besoin pour vivre, c’est nécessaire à ma vie, même si je ne peux plus prendre ma dose quotidienne, danser est ma came. Dès les premiers pas sur le dance floor je me sens vivre, exister pleinement, je me sens femme au plus au point. Je peux même qualifier ce moment comme un état de transe où je suis vraiment moi.

Je vous avais raconté précédemment que je dansais la salsa depuis dix ans mais en fait je danse depuis que j’ai trois ans. J’ai commencé par la danse classique en mode tutu, ballerines et spectacles jusqu’à l’âge de 22 ans. C’était une idée de ma mère et elle avait bien fait de m’inscrire même si parfois je n’avais pas envie d’y aller. La danse classique c’est la base pour toutes les autres danses. J’étais dans un petit conservatoire du 95, ma prof de danse Nicole n’était pas très tendre avec nous. Dès le plus jeune âge elle nous demandait de faire attention à ce qu’on mangeait au goûter, elle nous engueulait quand nous ne faisions pas les bons pas de danse et que notre tenue n’était pas correcte. Mais en grandissant je l’admirais de plus en plus, c’était une femme forte, classe et qui dansait à merveille, elle nous racontait que durant sa jeunesse elle faisait partie d’une troupe et qu’elle avait pas mal voyagé avec celle-ci. J’ai appris il y a peu de temps qu’elle nous avait quitté, ça m’a beaucoup touché. Elle nous donnait aussi des cours de modern’ jazz. J’ai commencé les cours de modern’ jazz à l’âge de 13 ans jusqu’à 22 ans parallèlement à la danse classique. Cette danse m’a bien dégourdi et assoupli, elle m’a appris à suivre le rythme des différentes musiques. J’ai adoré ce style.

Avec les études supérieures j’ai dû quitter le conservatoire car mes enseignements se déroulaient à Paris et les horaires ne convenaient plus. C’est à ce moment que Jiminy Cricket m’a entraîné dans le milieu de la salsa, j’ai pris des cours pendant plus de 3 ans, j’ai tout de suite accroché. La musique était complètement différente de celle que j’écoutais et ce n’était pas aussi démocratisé qu’aujourd’hui mais je suis devenue vite dépendante. Parallèlement à la salsa, dans les soirées dansantes, j’apprenais à danser le merrengue et la bachata. Je sortais tout le temps, j’avais besoin de ma dose de danses latines. Puis quelques années après, je rencontrais Mister, qui n’aime pas beaucoup ce style de musique et ne souhaite pas apprendre à danser. J’ai donc dû freiner mon rythme de sorties, voir ne sortir qu’occasionnellement. Je ne cache pas que je ressens ce manque au fond de moi. Je suis une maman aujourd’hui et ce ne serait pas normal de sortir danser autant que je le faisais à une époque. Mais entre vivre en 5ème vitesse et rétrograder d’un coup en 2ème… le changement est brut.

Pendant cette période salsa, j’ai également fait deux ans de danse orientale. J’aime beaucoup cette danse par ses déhanchements, ses costumes et ses rythmes. C’est une danse très féminine et sensuelle je trouve.

Aujourd’hui je suis très heureuse car je prends enfin des cours de Kizomba, alors que mes amis salseros dansent la Kizomba depuis 5 ans, je commence seulement mais je suis déjà complètement accro. Je ressens enfin à nouveau l’excitation à l’approche du cours qui va arriver, c’est un nouveau challenge, en plus les gens du groupe sont sympas. J’ai au moins ma dose hebdomadaire. Pour vous donner une idée de ma nouvelle drogue, voici un extrait en vidéo :

Et vous, vous aimez danser ?

Jul’

 

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La boum de Mady

 Ah les boums il y en a eu tellement … Ce moment de la semaine ou tu reçois un carton d’invitation (oui les portables n’existaient pas hein les anciens) et que tu attends le samedi avec impatience. Toute la semaine tu demandes à tes copines comment elles vont se fringuer, qui sera présent et avec quelle musique du moment va démarrer la boum « Simple et funky simple et funky l’esprit funky » « Et je lui ai mis la fièvre pendant des heures »  » Je danse le mia ! Pas de pacotille chemise ouverte chaîne en or qui brille ! » « Raggasonic dégaine cric boum bang sur le FN ».

Octobre 1995, Mady, une copine du collège fête ses 14 ans et la boum aura lieu le soir. Première boum du soir !!! Grosse négociation avec les vieux pour avoir la permission de minuit… Accordée. Re-négociation pour ne pas se taper la honte et que la daronne m’attende à l’angle de la rue et ne vienne pas sonner à la porte en venant me chercher (on habite en banlieue donc tes parents sont ton taxi)… Accordée mais pas respectée… La loose.

J’endosse une robe mini moulante avec des bandes noires sur les deux côtés et argentée côté pile et face. La boum démarre à 17h environ. Quand j’arrive toutes les nanas finissent de se préparer dans la chambre de Mady. Dans cette chambre je découvre des tas de fringues et de maquillage dispatchés partout, mais aussi mes copines avec la cigarette à la bouche. Étonnée, intriguée et attirée, je ne les imaginait pas fumeuses. L’une d’elle me propose d’essayer, je dis oui, à l’époque j’aurais essayé n’importe quoi tellement j’étais influençable. J’aspire, tousse, me marre, recommence, le ton de la soirée est donné : on va s’éclater

Sont présents les potes les plus populaires du collège mais aussi un groupe de gars qui nous semble, à moi et à quelques copines, totalement inconnus. Ils ne sont pas de notre collège, pas le look, nous on vient de l’école privé, eux ça se voit ils viennent de l’école publique. Ils ont un petit côté « gars des rues », si on avait été dans le film Grease ces gars auraient fait partis des T-Birds. Nous les nanas encore farouches nous les regardions avec curiosité et envie presque. Y a un petit décalage mais ça ne dure pas longtemps. Le son monte, il est bon, tout le monde danse, les parents de Mady ne sont pas là. Ils nous ont laissé le pavillon. Ce sont des parents cools hyper modernes et décontractés que tout le monde aurait voulu avoir (Genre la famille Walsh dans beveŕly hills). Il n’y a pas d’alcool juste des boissons softs, un peu de bouffe et des bonbecs a gogo.

C’est le moment des slows, un des gars de la bande « T-Birds » m’invite à danser. C’était sur une chanson de Lionel Richie « say you say me ». Juste un regard avant de se rapprocher et de s’enlacer pour danser. Je ne connais pas son prénom mais je le laisse quand même lover son visage dans mon cou. J’ai le cœur qui palpite et des papillons dans la poitrine. Je n’ai encore jamais embrassé un garçon et je sens que dans les secondes qui vont suivre ça va être maintenant. D’un coup nos visages se font face pour se pencher chacun de son côté et s’embrasser tout le reste de la chanson. Il avait un goût de citron, il venait de manger un carambar. 

Après le slow il me dit son prénom (il m’a quand même rouler une pelle donc c’était un minimum hein). Il s’appelait denyz. Il était turc. C’était mon premier baiser. Il me restait encore une heure avant de partir et on en profitait pour s’embrasser à en perdre haleine comme le font les ados débiles que je croise dans la rue et qui me font dire dans ma tête « si je croise ma fille se faire plaquer au mur de la sorte je lui colle un pain ».

Pleins de couples se sont formés à cette soirée, mémorable à mes yeux tellement l’ambiance était bonne. Mady, tu te souviens ? 

Minuit, Cendrillon doit rentrer chez elle mais pas sans se payer la honte, non maman a volontairement zappé le fait de venir me chercher à l’angle de la rue. Ding dong je suis la mère de Jul, la seule maman qui vient récupérer sa fille à la porte et fissa. Oui car mes parents n’étaient fans de ce genre de soirée.

Je rentre donc chez moi heureuse, différente et presque amoureuse. Oui ça n’a duré qu’une heure mais quand c’est the first kiss tu as l’impression que cela fait des semaines. J’ai peur que ce premier baiser se devine sur mon visage, que je vais me faire griller par mes parents. Je m’endors la tête pleine de rêves… J’étais loin d’imaginer que ce premier baiser allait être mon premier chagrin. Pendant que je dormais, la boum continuait de battre son plein et mon cher amant le prince charmant avait foutu le camp avec la Belle au Bois Dormant ! Une de mes copines en plus ! Vanessa… Que je t’ai détesté. Je l’ai su le lundi qui a suivi la boum, à la pause, Vanessa est venue me l’avouer et moi j’ai eu envie de la taper mais j’etais sous le choc. Pendant des semaines, il venait la chercher à la sortie du collège et moi je faisais comme si je ne voyais pas.

Des mois plus tard je m’étais remise de tout cela, à 14ans tu te relèves vite. Et des années plus tards je fréquentais de nouveau cette bande de mecs parce qu’en fait ils étaient super cools. 

C’était la meilleure boum, une ambiance au top, mes premières clopes et mon premier baiser. Merci mady. Ce souvenir restera à jamais lié à toi.

Et vous, avez-vous des souvenirs de boum en particuliers ?

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