Mois : juin 2015

Parole de Léa

En créant cette catégorie « On partage », j’ai voulu donner la parole à quiconque qui aurait envie de partager une passion, un rêve réalisé, une façon de vivre ou tout autre sujet qui peut vous tenir à coeur. Aujourd’hui je vous présente Léa, du blog Parole de Léa !. Elle vous raconte l’histoire de la naissance de son blog autour des livres. En espérant que cette nouvelle catégorie vous plaise, bonne lecture !

 « Hello chers lecteurs et lectrices du blog de Jul and the City !

C’est avec plaisir que j’ai accepté de témoigner sur ma vie de blogueuse.

Commençons par le commencement …

Alors que durant de nombreuses années, les seuls livres que j’ouvrais étaient pour faire plaisir à mes professeurs, le phénomène vampirique a chamboulé ma vie. Twilight a vampirisé les jeunes, les jeunes adultes et… les moins jeunes. Twilight m’a captivée (non, je n’ai pas honte) par son adaptation cinématographique. En parallèle, mes groupies de copines s’attachaient à me faire lire la saga ! Lire ? Moi ? Non… je n’aime pas ça … stop … arrêtez …

Quelques jours plus tard …

Impossible de lâcher les livres ! Je bénis mes copines qui m’ont forcée à lire Twilight. Vraiment ! Sans elles, je serais toujours au stade : canapé – TV.

C’est ainsi, que grâce à des vampires plutôt gentils, je me suis mise à lire de plus en plus. Ce qui m’a le plus étonnée est ma réaction lorsque, en cadeau, je recevais des livres. Je sautais littéralement de joie ! Quelques mois plutôt j’aurais pleuré, le livre aussi, abandonné dans un coin de ma chambre… vous nous voyez tous les deux en pleine déprime …?!

Bref, après la découverte du genre fantastique avec Twilight et par la suite la saga 16 lunes, je me suis prise d’adoration pour les dystopies grâce à la série Uglies !

Les jours ont passé et je lisais, lisais… comme jamais ! Quel rebondissement dans ma vie ! Je suis certaine que dans certaines têtes de personnes qui me sont proches, on pouvait entendre « Alléluia, enfin ! ».

Un matin plein d’espoir …

Le jour se lève, avec lui le chant des oiseaux… et quelque part dans le monde, une jeune fille (moi en l’occurrence) croit avoir une idée de génie ! (je me mettais plus ou moins le doigt dans l’œil…).

« Et si je créais un blog pour partager mes avis sur des livres, des films et des spectacles ? Ce serait vraiment génial ! Je pourrais même inviter des internautes à rédiger des articles sur mon blog ». Il y a 3 ans cette phrase a surgi de mon esprit alors que je me réveillais seulement.

Ni une ni deux, quelques heures après, mon blog naissait : le 3 mars 2013 !

C’est ainsi, que je me suis rendue compte que des milliers de bloggeuses avait déjà envahi la blogo !

Des moments de partages et de rencontres

A travers mon blog, j’ai rencontré, dans un premier temps, virtuellement, des personnes formidables avec qui partager des avis est un réel plaisir. Mais ces personnes peuvent aussi être très « méchantes »  puisqu’elles font sans cesse grandir ma PAL (pile à lire) ! Même si je peux me vanter d’avoir une mini PAL ! (je tourne à une dizaine voire vingtaine de livres environ).

Alors que je lisais avant 1 livre par an (merci le collège et le lycée), aujourd’hui je lis environ un livre par semaine ! Quel changement ! Vous vous imaginez ?

Mais la blogo n’est pas qu’un monde virtuel. J’ai pu rencontrer de nombreuses blogueuses qui sont de merveilleuses copinautes. J’adore les voir lors de salons ou tout simplement boire un verre avec elles.

Je retiens également de cette expérience la rencontre avec les auteurs lors de dédicaces … ! Il n’y a pas de mots pour décrire à quel point échanger avec un auteur est fabuleux !

Partager sur sa passion est quelque chose d’extraordinaire ! Et le monde de la blogosphère l’est.

Parole de Léa.« 

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Le cadeau de la maîtresse

C’est la fin de l’année scolaire alors on pense au cadeau pour la maîtresse et l’Atsem. L’année dernière, pour la première année de maternelle de Louloute je m’y étais pris un peu n’importe comment et au dernier moment vu que j’avais accouché de Chouchoute. Du coup, Louloute avait offert des chocolats à sa maîtresse et à son Atsem. Cette année, j’avais envie d’un cadeau personnalisé : des mugs avec une photo et un petit mot.

Un après-midi, avec Mister, je croise au parc la maman d’un copain de Louloute qui me dit  « oula, je m’y prends tard mais je voulais voir avec les mamans pour faire un cadeau commun à la maîtresse » et direct je réponds du tac au tac « oui c’est sympa comme idée un cadeau commun, moi j’avais pensé que Louloute pouvait offrir un mug » et la maman me dit « oui bah voilà c’est une bonne idée, tu t’en occupes ok ! bon j’y vais, à demain ! » (en fait j’abrège un peu la conversation). Je me retrouve plantée là au milieu du parc avec comme responsabilité le cadeau de la maîtresse pour l’ensemble de la classe. Mister me regarde, soupire et lève les yeux au ciel « Et voilà, encore une fois où tu aurais dû la fermer. Pourquoi tu as parlé du mug ? Tu te retrouves avec ça sur les bras maintenant » « Bah je sais pas pourquoi j’ai parlé, ma bouche s’est ouverte et des sons sont sortis. Je voulais être sympa, enfin je ne pensais pas que. Et puis c’est sympa de s’occuper du cadeau pour la maîtresse quand même non ? » « Oui bah maintenant faut que tu t’en occupes ». Il faut savoir que je ne croise aucun parent car je ne dépose pas ma fille à l’école, donc la communication est limitée pour diffuser ce genre d’information. L’autre maman est du matin, je compte sur elle. Donc, je suis allée sur mon site internet favori pour ce genre de conception : vistaprint. J’ai scanné la photo de la classe, écrit sur le mug « Merci L. » et « Merci P. », en deux clics les mugs étaient créés. Rien de bien compliqué en somme.

La maîtresse organisait un apéro avec un petit spectacle, c’était l’occasion d’offrir les cadeaux. Je croise la veille la fameuse maman du copain de Louloute qui me dit « Avec l’argent j’ai acheté des bons cadeaux dans une librairie, il y aura aussi deux bouquets de fleurs, et puis n’emballe pas les mugs à l’intérieur on mettra des petits mots de chaque parents et enfants » « Euh tu es sûre parce que les mugs sont dans des cartons et comment on va faire pour que les parents juste avant arrive plus tôt pour mettre les petits mots ? » « Oh c’est bon t’inquiètes on fera ça pendant l’apéro » « Bon ok ».

Et le soir de l’apéro, j’arrive avec mes mugs pas emballés, dans leurs cartons à l’état brut. Je dis bonjour à tous les parents que je connais, je cherche la maman en question et ne la trouve pas, je vois son mari qui me dit qu’il n’arrive pas à la joindre. Ah c’est embêtant car c’est quand même elle qui a le reste des cadeaux… Le spectacle de nos monstres se termine et toujours pas de maman qui arrive. Je me sens un peu seule avec mes petits mugs dans leur carton horrible. Pas le choix, on va les offrir quand même. Une autre maman vient me voir pour m’annoncer que c’est elle qui a les bouquets, youpi c’est déjà ça. Une autre maman s’approche pour me dire qu’elle détient la moitié des petits mots écrits par les parents (vu la taille, ça ne seraient jamais rentrés dans les mugs). Certains parents n’étaient même pas au courant. La désorganisation la plus totale. Bref, je prends ma plus grosse voix pour avoir l’attention de la foule dans la cour de récrée, je m’y prends à plusieurs fois, je rougis un peu en prenant la parole et dis bêtement « euh voilà avec les parents, nous voulions vous remercier avec des petits cadeaux mais il n’y a pas tout car une autre maman coincée dans les bouchons (on a enfin eu l’info) détient le reste des cadeaux et vous les donnera demain ». La maîtresse et l’Astem étaient contentes et l’essentiel c’est qu’elles étaient surprises et très touchées.

Et vous, avez-vous offert des cadeaux aux maîtresses et atsem ?

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Toi toi mon Toit

Je suis une angoissée, tous ceux qui me connaissent et me côtoient le savent. Parmi mes nombreuses angoisses, il y a une crainte qui ne me quitte pas depuis environ 10 ans, celle de ne plus avoir de toit au-dessus de ma tête. Je pense que cette crainte vient d’un travail que j’ai réalisé lors de mes études à la fac. J’étais en licence en sciences de l’éducation, je devais faire, en binôme, un exposé en cours de sociologie de l’éducation sur les jeunes en difficultés à partir du livre « Les nomades du vide » de François Chobeaux. Ce livre est une étude menée entre 1991 et 1995. Il décrit la vie de jeunes en rupture sociale, qui revendiquent leurs statuts de jeunes en errance et qui légitiment leurs actes par ce statut. Ce livre propose également des solutions d’accompagnement et des actions de prévention. Avec mon binôme, nous avions conclu notre exposé en proposant un débat à partir d’un autre livre « Les naufragés, avec les clochards de Paris » de Patrick Declerck, anthropologue, psychanalyste et ethnographe. Son travail est essentiellement tourné vers des questions de désocialisation, d’errance et des sans-abris. Il a d’ailleurs crée la première consultation d’écoute pour les sans domicile fixe. Son livre témoigne du quotidien des clochards de Paris, entre la mendicité, les maladies et les lieux d’accueil. Après avoir lu ces deux livres, je suis restée pleines de questions, de doutes, d’incertitude. Ces livres m’ont profondément marqué.

Le jour où j’ai, enfin, pris la décision de quitter le domicile parental, j’ai eu peur. J’avais trouvé un studio à Paris 15ème et je craignais de ne pas réussir à payer mon loyer et à gérer financièrement les factures seules. Mais mon père m’avait dit qu’il fallait se lancer sinon je n’arriverais jamais à passer le cap (parfois il avait des paroles sages). Et effectivement, je m’en suis sortie toute seule et sans embûche.

Aujourd’hui, je n’ai pas la crainte de ne pas pouvoir payer mon loyer, j’ai plus une crainte pour l’avenir. J’ai peur, le jour où je serais à la retraite (si j’en ai une), de ne pas pouvoir assurer financièrement et me retrouver comme beaucoup de personnes âgées qui ont travaillé durement toute leur vie, qui ne peuvent même pas payer leur loyer et vivre normalement. J’ai peur de risquer d’être dans cette situation si je ne deviens pas propriétaire. Peur de me retrouver à la rue. C’est d’ailleurs sûrement pour cette raison que je cherche par tous les moyens à devenir propriétaire que ce soit d’une maison pour habitation principale ou de vacances. Je cherche la sécurité par un projet immobilier. De plus, je ne me vois pas ne rien laisser à mes filles plus tard, le jour où Mister et moi ne serons plus de la partie.

Beaucoup pensent que je vois loin, beaucoup trop loin, mais tout va tellement vite, si nous n’assurons pas nos arrières aujourd’hui… Je ne veux pas être propriétaire à n’importe quel prix non plus mais je pense qu’il est nécessaire, voir presque indispensable de nos jours, d’accéder à la propriété quelle qu’elle soit.

Et vous, envisagez-vous d’accéder à la propriété par sécurité ?

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