Ma scolarité en maternelle et en primaire s’est déroulée en école publique. Puis, pour le collège mes parents ont fait le choix de l’école privée. La raison ? Le collège dont je dépendais n’avait pas bonne réputation selon eux. J’étais hyper influençable, ils ont donc préféré faire le choix du collège privé. C’était à Villiers-Le-Bel, le collège était vraiment chouette mais la discipline était très présente : le surveillant (Monsieur Jean-Pierre) avait un sifflet pour nous rappeler à l’ordre dans la cour, interdiction de porter des baskets sauf pour les cours de sport, jupes trop courtes interdites, les garçons ne devaient pas nous prendre par les épaules, on se levait quand un professeur entrait en classe et on ne s’asseyait que s’il nous le disait. Je me souviens même d’une punition où le surveillant nous avait demandé de recopier une page du dictionnaire. C’est hyper long une page ! On ne dirait pas comme ça. Dans cette école, j’ai vraiment appris à respecter le corps professoral. Le directeur et les professeurs étaient craints et respectés. J’ai d’excellent souvenirs de cet établissement car il n’y avait pas que la rigidité tout de même.

Je suis allée ensuite dans un lycée privé à Sarcelles. Bon, là je ne foutais vraiment rien, crise d’ado oblige, je me suis faite virée. Seul établissement disponible à ce moment : un lycée privé à Saint-Denis. Quel horreur ce lycée. Avec le recul, il n’y avait que le nom de privé, une vrai catastrophe en terme de fréquentation. Même si j’ai rencontré une amie formidable (tu vas te reconnaitre M.), je n’ai pas retrouvé le respect par rapport aux professeurs et même par rapport aux autres d’une manière générale. Le niveau était bas. J’étais bien contente d’obtenir mon bac et de partir.

Mes enfants sont actuellement scolarisées dans des établissements publics. Mais je ne vous cache pas que dès le collège je pense choisir l’enseignement privé. Car s’il y a bien une chose que je n’ai pas connu que ce soit à Villiers-le-Bel, à Sarcelles ou à Saint-Denis c’est l’absentéisme des professeurs. Aucune grève. Un prof absent est automatiquement remplacé, même au pied levé par une autre matière s’il le faut. Quand j’entends autour de moi les problèmes que rencontrent les parents face à l’absentéisme des professeurs ça me rend dingue et je ne veux pas cela pour mes enfants. Je tiens à préciser que tous les établissements ne sont pas à mettre dans le même sac. Il y a des établissements publics avec d’excellents résultats et des établissements privés vraiment moyens, comme celui que j’ai fait à Saint-Denis.

Je sais que l’enseignement privé coûte cher, ce n’est pas à la portée de tout le monde, mais je vais tout faire pour pouvoir les inscrire. Mister n’est pas vraiment du même avis que moi car il n’a connu que l’enseignement public. Mais il me laissera choisir. Il sait que j’y tiens et il n’a pas non plus envie d’être confronté au problème d’absentéisme récurrent. Quand je pense qu’à mon époque, on avait le choix de son établissement privé, aujourd’hui il y a plus d’un an d’attente et il faut se vendre pour réussir à avoir une place. Les temps ont changé.

Et vous, école publique ou école privée ?

Jul’

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4 Comments on Ecole publique ou école privée ?

  1. Monsieur Jean-Pierre, tu m’as fait faire un retour dans le passé ! C’était effrayant comme on lui obéissait ! Ces lycées c’était la discipline même, j’en garde de bons souvenirs aussi. Ici même topo, c’est la galère pour inscrire ses enfants en privée donc pour l’instant public mais nous y pensons pour le collège. Croisons les doigts 😉

  2. Pas de privé chez nous. Surtout pas dans notre ville… Notre choix s’est porté sur des classes « élitistes » où le niveau est excellent et les fréquentations généralement bonnes : les classes à horaires aménagés.

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