boulogne billancourt

J’ai écrit de nombreux articles sur mon désir d’avoir une maison. Effectivement, ayant eu la chance de grandir dans une maison et d’avoir un jardin, j’aurais souhaité offrir cette vie à mes filles. Cette vie là, je l’envisage clairement autour du Lac d’Annecy et pas ailleurs. Pourquoi seulement là-bas ? Car la région nous plaît énormément. Nous nous y sentons bien. Nous pourrons bénéficier des activités nautiques l’été et des activités sportives l’hiver. Quand nous parlons de cette région, nous y mettons tout notre cœur car nous avons déjà l’impression de parler de chez nous.

Tant que je n’obtiens pas ma mutation pour Annecy, nous ne quitterons pas Paris.

Je dis Paris mais en fait je vis à Boulogne (92). Boulogne est une extension de Paris. Ceux qui me parlent de banlieue parisienne en parlant de ma ville me font bien rire. Ici c’est le 16ème arrondissement agrandit avec cinq stations de métro. C’est vrai que c’est très bétonné, que nous nous marchons un peu les uns sur les autres, mais nous sommes bien ici. Nous avons tout à portée de mains. Nous pouvons tout faire à pieds. Quand je sors le soir, j’ai le métro. Je travaille à côté de chez moi, je ne prends donc pas de RER. Et pour l’avoir pris des années, il est hors de question que cela devienne à nouveau mon moyen de transports. Sauf évolution professionnelle bien entendu.

J’ai vécu dans un village de 3500 habitants dans le 95.

Un village entouré de villes. Des grandes villes. Pas un village paumé en pleine campagne. Nous n’avions ni collège ni lycée. Nous dépendions des villes aux alentours. A partir de l’âge de 16 ans, ce village ne me servait que de dortoir. J’allais au lycée à St Denis et le week-end j’étais tout le temps à Paris. En fait j’étais la plupart du temps à la capitale. Quand j’ai pris mon appartement, je n’ai même pas cherché à habiter à côté de chez mes parents. La vie nocturne parisienne me plaisait tellement qu’il fallait que je vive à Paris.

Aujourd’hui, je ne veux pas vivre en lointaine banlieue parisienne.

Je ne veux pas prendre ma voiture pour acheter mon pain ou aller au marché. Soit je reste à Paris, soit je pars en province. Je ne veux pas mettre 1h30 pour aller de mon travail à Paris à mon lieu d’habitation en lointaine banlieue. En faisant ce choix, nous nous fermons une porte : accéder à la propriété. Mais nous en avons beaucoup parlé avec Mister. Nous ne sommes pas fait pour cette vie en lointaine banlieue parisienne. Cela ne correspond pas à notre tempérament. Certains d’entre vous penseront que nous jetons notre argent par la fenêtre en étant locataire. Certes. Mais nous ne le vivons pas ainsi. Nous ne voulons pas nous forcer à acheter à tout prix parce qu’il FAUT être propriétaire. Je culpabilise un peu vis à vis de mes filles. Elles réclament tant ce jardin que j’ai eu la chance d’avoir. Je me sens égoïste. Mais elles ne sont pas malheureuses. Même en appartement nous faisons beaucoup de choses ensemble.

Je veux bien quitter ma vie piétonne mais seulement pour la région d’Annecy. En tout cas, à l’heure actuelle, c’est notre choix de vie. Nous apprécions le tumulte parisien. Le silence de la campagne nous angoisse. Nous sommes des rats des villes.

Et vous, vous êtes un rat des villes ou un rat des champs ?

Jul’

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