Ma clé de vie

Il y a environ un an, j’ai fait mon premier tatouage. Un tatouage qui a mis du temps à se réaliser par manque de courage. Je ne pensais pas qu’en sortant du salon du tatoueur j’aurais envie tout de suite d’un deuxième tatouage. Celui-ci n’a pas mis trop longtemps à émerger dans ma tête. J’ai tout de même attendu un an après le premier. J’hésitais sur l’endroit où je voulais qu’il soit placé.

Je voulais un symbole fort.

J’ai choisi une clé de vie. L’ankh en égyptien. Cette clé signifie « vivre » ou « la vie ». Il s’agit du symbole de la vie éternelle. Pourquoi j’ai choisi ce symbole ? Tout simplement parce que j’aime la vie. Je la dévore. J’en profite à 1000% au quotidien. Tout du moins j’essaie. Je sais que la vie est courte, surtout depuis que j’ai perdu mon père. J’ai besoin de me sentir vivante profondément dans tout ce que j’entreprends.

Je trouve que ce symbole me correspond.

C’était une évidence de me le faire tatouer. J’ai choisi la nuque car je trouve l’endroit joli. Cela reste discret car il y a mes cheveux qui en recouvre une partie. Je le trouve aussi sexy et à la fois rock’n roll de l’avoir placé ici.

C’est le même tatoueur qui a réalisé ce second tatouage. Il était en guest dans un salon La Maison des Tanneurs, dans le quartier des Halles à Paris. Quand je suis arrivée à mon rendez-vous il m’a annoncé avoir 1h30 de retard. « Désolé, je ne vais finalement pas pouvoir te prendre ce soir. On peut reporter ? » « Ah non, tu rigoles. Je veux trop me le faire ce soir. Je ne l’imagine pas autrement. Pas grave, je vais me promener et je reviens ». Et c’est à 20h, sur  fond de musique métal, que je me suis faite tatouer. Je pensais que ce serait un peu plus douloureux que le poignet. En fait, c’est exactement pareil. C’est carrément supportable. Mais chacun ressent la douleur différemment.

Je crois que je deviens accro aux tatouages, car j’envisage déjà un troisième. Et ce sera encore un symbole.

Et vous, bientôt un autre tatouage ?

Jul’

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