Mes chers voisins

 J’habite dans mon nouvel appartement depuis un an, et deux mois après mon emménagement force est de constater que j’ai des voisins bruyants

Description du problème : au dessus de chez moi, un couple avec deux enfants, des garçons, un de 4 ans et un de 1 an et demi. Jusque là rien d’anormal. Sauf qu’apparemment ces deux gosses sont des futurs champions en courses à pieds ! Oui oui, il court il court le furet. Et à rythme régulier s’il vous plait. Dès le réveil, de 7h à 8h, le soir de 18h à 23h et le mercredi (jour des enfants grrr) toute la journée. Sans oublier évidemment les vacances scolaires.

Même si l’immeuble est neuf, je crois que l’architecte a oublié l’insonorisation du plafond, car c’est un véritable tremblement de terre à chaque course poursuite entre les frères. Je ne sais pas ce qu’ils mangent, guronsan, red bull ou autre substance à base de caféine, mais ils ont la pêche les bougres.

Après 6 mois de calvaire, je décide de monter chez la voisine un mercredi après-midi. C’était pendant les vacances de février, j’étais en congés mater’, et le bruit incessant des jouets martelés sur le sol me révoltait de plus en plus. Je prends mon courage à deux mains, et surtout j’essaie de m’armer de sang froid, car je suis très impulsive et peux vite m’emporter oubliant très vite les formes de politesse. Je monte donc, je sonne à la porte et la mère m’ouvre :

– « Bonjour, je suis votre voisine juste en dessous et je suis désolée de vous déranger mais je viens au sujet du bruit des enfants ».

« Le bruit ? quel bruit ? je ne vois pas ? »

– « Bah le bruit des jouets martelés sur le sol, les sauts et les courses poursuites incessantes… »

« Ah vous entendez ??? pourtant il tapait sur un tapis ».

– (Là j’ai envie de la tuer car je vois tout de suite qu’elle se fout de ma gueule) « Bah oui j’entends et même beaucoup ».

 « Désolée, mais c’est la première fois que vous entendez ces bruits ? »

« Non c’est depuis septembre, votre emménagement ». (On est en février à ce moment là).

– « Désolée, je vais leur demander de faire moins de bruit mais vous savez (oulà je la sens venir gros comme une maison) ce sont des enfants en bas âge, en plus ce sont des garçons et c’est les vacances scolaires (bingo !). Et puis vous savez j’ai le même problème que vous, mais pour moi c’est pire les enfants de mes voisins courent jusqu’à minuit ». (Donc comme le voisin du dessus t’emmerdes, tu penses pouvoir emmerder celui du dessous hein ?)

– (C’est marrant que tu sois étonnée que j’entende tes gosses alors que toi tu es gênée par tes voisins, j’ai encore envie de la tuer). « Oui oui c’est effectivement embêtant ».

 « Ecoutez, n’hésitez pas à monter dès que le bruit vous gêne ».

Et la conversation s’arrête gentiment là. L’impression que cela ne va pas du tout s’arranger puisqu’elle se fout quand même un peu de ma gueule, je n’ai que ça à faire moi de monter tous les soirs. Ma fille a 4 ans et elle sait qu’on ne court pas et qu’on ne dérange pas les voisins. C’est une règle que nous lui avons appris. Elle n’a pas le choix, un point c’est tout.

Le temps passe et rien ne se passe. Mon mari, en tant que vrai parisien habitué par les immeubles anciens et les nuisances sonores en tout genre, jusqu’à présent n’était pas perturbé, à mon grand désespoir. Mais heureusement un soir de ce mois de mai, après une demi-heure de courses et de martèlements, à 22h, il décide de monter chez les voisins. Et cette fois-ci c’est le père qui ouvre :

 « Bonsoir, désolé de vous déranger (alors que c’est vous qui nous faites bien chier) mais pouvez-vous demander à vos enfants d’arrêter de courir ? »

 « Oh bien sûr désolé, mais vous les entendez souvent ? »

 « Bah oui tous les soirs, et ma femme est déjà venue pour le dire à votre femme ». (Gros foutage de gueule on dirait non ?!)

– (Il appelle son fils) « Eh viens voir, tu vois le monsieur c’est le voisin en dessous et tu le déranges beaucoup quand tu cours. Désolé mais le petit dernier vient d’apprendre à courir et du coup il court après son frère, qui lui court tout le temps. Mais tu sais quoi, (oui parce que là il se met à tutoyer mon mari genre on est cool) je te donne mon numéro de téléphone et tu m’appelles à chaque fois que ça te dérange, t’inquiètes pas ».

Et mon mari repart avec le numéro de téléphone…. Super, et on fait quoi avec ça ? on envoie des sms tous les soirs ? Apparemment notre voisin a besoin qu’on lui ouvre les yeux en lui téléphonant, car il ne se rend pas compte seul que ses enfants courent sous ses yeux.

Rien ne change, enfin très peu. Et un 18 juin 2014, après un retour des urgences maternité pour fausse alerte, nous nous rencontrons, le voisin, mon mari et moi, dans l’ascenseur à 7h du mat’. Tous les trois la tronche enfarinée, chacun appuie sur le bouton de sa destination. Lui 5, nous 4. Et là, le voisin se réveille et nous regarde :

« Ah c’est vous qui habitez en dessous de chez moi non ? »

– « Oui », réponse très crispée de ma part, dès que je le croise j’ai envie de l’étrangler.

– « Ca s’est calmé le bruit un peu ? » Attends, il rigole là !!! Il vit avec ses gosses lui ou bien il paie seulement le loyer ?

– « Bah non ! Et hier c’était jusqu’à 23h ».

– « Mais je vous ai donné mon numéro, pourquoi vous ne m’appelez pas ? Vous savez je ne veux pas qu’on me dérange et je ne veux pas déranger dans la vie ».

– « En même-temps, on ne va pas vous téléphoner tous les soir ».

– « En fait, moi j’ai le même problème avec mes voisins, bon je leur dit rien parce que moi je m’en fous. Ils font vraiment du bruit et si cela se trouve c’est eux que vous entendez ».

– « Non je ne crois pas, c’est vraiment vos enfants, et non l’étage au-dessus de chez vous ». Je ne le supporte plus !!! Il nous prend vraiment pour des jambons.

– « Bon, vraiment appelez-moi la prochaine fois ».

Ok, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Deux semaines plus tard, c’est de nouveau la fête du slip et à 22h je décide d’appeler « Monsieur je ne vois rien je n’entends rien ». Je tombe sur son répondeur : « Bonsoir c’est votre voisine en dessous de chez vous. Je me permets de vous appeler à 22h pour vous demander de dire d’arrêter à vos enfants de courir dans tout l’appart’. Merci bonne soirée ». J’ai gardé mon calme et j’ai même été polie. Chose rare quand je suis excédée. Dix minutes après, je reçois un texto : « ok, pardon ». Puis plus de bruit.

Je suis condamnée à envoyer des texto à mes chers voisins ou bien de mettre la musique à fond pour ne pas subir, et aussi parce que la musique adoucit les mœurs comme on dit.

Donc voilà, j’habite officiellement en dessous de voisins de merde, certes ils ont le sourire, manquerait plus qu’ils mordent, mais c’est l’enfer. J’ai parfois envie de faire un remake du film « American Nightmare« , je sais d’avance quelle serait ma première destination… Promis le prochain appartement c’est un dernier étage ou bien une maison … euh mais là je rêve je crois.

Et vous, comment ça se passe avec le voisinage ?

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Je veux rester ton bébé personnel

Un soir, alors que j’étais enceinte de 8 mois, ma Louloute de 4 ans toute triste est venue me voir pour me confier ses inquiétudes face à l’arrivée de sa petite sœur.

Elle a toujours voulu une petite sœur mais le jour où cela s’est concrétisé et plus mon ventre s’arrondissait, un sentiment d’ambivalence est apparu : le fameux « je suis contente mais un petit peu pas contente ».

C’est donc un soir qu’elle me dit : « maman, je ne veux pas que ma petite sœur naisse, je veux rester ton bébé personnel ». J’ai adoré cette expression qui signifie dans son langage « enfant unique ». J’ai souri mais tout de suite j’ai compris sa peur, celle d’être abandonnée par sa mère pour une autre petite fille. Je ne cache pas que cela m’a un peu attristé. Mais je lui ai expliqué que j’aurais adoré avoir une petite sœur. Avec elle, elle va pouvoir jouer, se disputer, avoir une complicité ou pas, partager des secrets.

Elle a manifesté ses craintes à plusieurs reprises :

–  » Maman, j’ai peur que ma petite sœur prenne tout ton cœur « .

–  » Mais non, mon cœur est assez grand pour vous deux, je peux partager tu sais « .

–  » Non, je ne veux pas partager. Stp maman, promets moi que tu ne l’aimeras pas, stp stp stp stp « .

–  » Euh non ce n’est pas possible « … crise de larmes de la Louloute.

Une autre fois :  » Maman, moi je voudrais naître en même temps que ma petite sœur, je voudrais retourner dans ton ventre stp et comme ça je vais renaître avec elle « . Euh beurk, je ne veux même pas imaginer la scène.

Mais le moment où j’ai vraiment compris son mal être c’est le jour où nous sommes revenues de la bibliothèque avec un livre sur l’anatomie. Il y avait sur une page le dessin d’une femme enceinte et il était dessiné un bébé relié par le cordon ombilical à sa mère. Louloute me demande :

– « Maman, c’est quoi le fil accroché au bébé ? »

– « C’est le cordon qui relie le bébé à la maman ».

– « C’est pour pas qu’il glisse ».

– « Oui aussi… ».

– « Et ma soeur aussi elle en a un ? »

– « Oui ».

– « Han, je voulais qu’elle glisse ».

En langage adulte cela ressemblerait au mot « fausse couche ». Mais je ne lui en veut pas du tout d’avoir prononcer ces paroles. Et je suis même contente d’avoir une petite fille qui communique facilement et m’explique ses craintes.

Il est tout à fait normal qu’elle ne comprenne pas encore qu’elle a bénéficié d’une exclusivité pendant 4 ans, chose que sa sœur ne connaîtra jamais. Louloute aura eu la primeur à tous les niveaux. Premier parc d’éveil, premier transat, première trotti’, premier vélo, premiers petits vêtements. Alors que sa soeur va tout récupérer derrière, bah oui c’est ça d’être number two, tu hérites tout du grand (enfin j’espère pas le tempérament ;-)).

Elle ne sait pas à quel point être enfant unique est pénible. Evidemment je parle de mon cas personnel. Pour ma part c’était des weekends à jouer toute seule parce que mon père ça le gonflait franchement de jouer à la barbie et ma mère travaillait tout le temps, je crois d’ailleurs qu’elle préfèrait être au travail, et le weekend elle n’avait pas forcément l’envie ni le temps de jouer non plus.

Les vacances en trio où tu t’emmerdes royalement et que tu dois suivre tes parents en fermant ta tronche, car oui tu es un enfant et tu n’as pas ton mot à dire (époque où l’on ne donnait pas la parole à l’enfant, où Dolto n’était pas à la mode pour mes parents).

Etre enfant unique, c’est aussi être souvent l’arbitre de tes parents quand ils s’engueulent, car pas foutus de se débrouiller seuls et comme tu es le seul témoin de toutes ces scènes c’est plus facile pour eux de t’utiliser comme arbitre, et tu en prends plein la tronche tout seul. Je ne parle même pas des effets de ces situations sur le long terme (avis et vécu personnel).

Etre enfant unique, c’est également supporter seul le chagrin quand l’un des parents décède. Alors qu’à deux, c’est beaucoup plus facile de se serrer les coudes en cas de malheur et d’avancer sans culpabiliser.

Alors oui ma fille, tu n’auras plus cette exclusivité, mais peut-être que grâce à nous, tu auras pleins de souvenirs quand tu seras à ton tour maman. Je ne peux pas te prédire que vous vous entendrez parfaitement mais je suis sûre que vous aurez des moments merveilleux à vivre ensemble.

 Et vous, avez-vous décidé de faire un enfant unique ?

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C’est la tuile !!!

Cet après-midi ma fille me demande de sa douce voix : « maman on fait un gâteau ? ». Ok j’ai envie de lui faire plaisir mais je n’ai vraiment pas envie, ni le courage aujourd’hui, de me lancer dans une grosse préparation. Je lui propose donc de faire des biscuits rapide à réaliser : les tuiles aux amendes.

Idée de recette parfaite quand on veut faire vite et efficace. C’est donc partie pour la réalisation.

Tuiles aux amendes

Ingrédients pour une trentaine de tuiles :

– 4 blancs d’oeufs

– 200g de sucre en poudre

– des amendes effilées

– 70g de beurre

– 60g de farine

 Préchauffez le four à 165°.

Commencez par faire fondre le beurre dans une casserole, puis mettez de côté.

Battez les blancs d’oeufs avec le sucre sans les faire monter. Ajoutez la farine et le beurre fondu.

Préparez votre plaque de cuisson avec du papier sulfurisé légèrement beurré et fariné (je vais investir dans une plaque en silicone je le jure !). A l’aide d’une cuillère à café, déposez des boules de préparation bien espacées. Étalez ces boules avec le dos de la cuillères, il ne faut pas que cela soit trop épais.

Parsemez d’amendes effilées et enfournez pour 10 minutes.

Si vous souhaitez leur donner une forme arrondie, utilisez un rouleau à pâtisserie. Et pour les conserver, utilisez une boîte hermétique ou en fer.

Qu’en pensez-vous ?

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