j3

Vous savez à travers mes articles que je suis une angoissée de la vie, que beaucoup de choses me paralysent et m’empêchent de profiter de la vie à fond, voire même ces angoisses me bloquent à un point que j’ai la sensation de marcher à côté de ma vie par moment. Je travaille donc sur ces angoisses. Lourd travail car j’en ai énormément. J’en ai dressé une liste et c’était whaou… Mister m’a même dit sur le ton de la plaisanterie « tu devrais lister ce qui ne te fait pas peur ça ira plus vite ». Bien entendu je suis aidée dans cette démarche, je ne vais pas voler à vue. J’ai pour mission pour les prochaines semaines de travailler sur deux angoisses : reprendre la conduite et assumer.

Cela fait maintenant dix ans que j’ai la trouille de conduire à nouveau. Mais voilà, je n’ai plus vraiment le choix si je veux acquérir une maison, donc m’éloigner des transports en commun, je dois reprendre la conduite. Ne plus compter sur Mister pour me promener à droite et à gauche le week-end et pouvoir amener mes filles à leurs activités. Je n’ai jamais aimé conduire, c’est comme une corvée pour moi. J’aime bien prendre le métro et le bus pour retrouver mes copines et prendre un uber pour rentrer. Ma vie de piétonne me convient parfaitement. Par contre cela ne convient pas à ma vie de maman qui souhaite vivre en pavillon. Des choix s’imposent donc. Et puis, entre nous, si Mister me quitte pour une petite jeunette ou si un malheur de la vie arrivait, je vais me retrouvée coincée avec mes filles. Il parait que conduire c’est la liberté. Cela tombe bien j’ai horreur de m’en sentir privée. J’ai donc enfin pris rendez-vous dans une auto-école que l’on m’a conseillé car il y a un moniteur très très très pédagogique pour une angoissée comme moi. Je commence cette semaine et je vais essayer d’y aller une heure par semaine. Je me surprends parfois dans la rue à rêver de m’acheter une petite voiture, je pense que c’est bon signe pour moi.

Ma deuxième angoisse qui me poursuit au quotidien est d’assumer ce que je pense et surtout assumer de le dire. Par exemple quand une situation ou des propos avec un ou une amie ne me conviennent pas ou plus je ne le dis pas forcément, je vais macérer cela au fond de moi et parfois complètement couper les ponts avec les gens. Ou bien je vais accepter, de force ou contre mon gré, des paroles blessantes ou bien je ne vais rien dire face à des jugements directs. Pourtant je n’en pense pas moins, je crève d’envie de répondre mais je n’ose pas car j’ai peur de ne pas assumer les conséquences du résultat. Je ne veux pas assumer de répondre aux gens dans le but de me fâcher ou d’être aigrie, je veux juste assumer ma position, mon point de vue et surtout assumer que la conséquence, qui fait parfois mal, sera de perdre parfois une amitié, aussi grande ou petite soit elle.

Je veux être capable d’assumer aussi quand une personne me double dans une file à la caisse, assumer quand une maman de l’école me colle les gâteaux d’anniversaire à faire pour son fils et la mienne sans même me demander mon avis, assumer quand une personne me fréquente utile et m’envoie des textos seulement quand ça lui sert ses intérêts, assumer de ne plus vouloir être la seule qui prend toujours les nouvelles des mêmes personnes, parce que merde ça ne marche pas que dans un sens. Bref assumer je ce que je pense et ce je veux vraiment pour moi. Ma mission, si je l’accepte, sera d’assumer à chaque fois que la situation se présentera, pour ne plus me laisser marcher sur les pieds, pour reprendre confiance en moi, car j’en ai besoin et je pense que mes filles aussi en ont besoin, comment auront-elles confiance en elles si moi-même je n’assume pas mes paroles ?

Et vous, vous avez des angoisses à surmonter ?

Jul’

FB Comments
Rendez-vous sur Hellocoton !
Suivez Pretty family sur :

4 Comments on Allé hop au travail

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *