Catégorie : JE DEMANDE LA TITE SOEUR

Elle respire la joie de vivre et elle est à croquer, la petite soeur est un rayon de soleil. Dans la Pretty Family : je demande la tite soeur.

La jalousie fraternelle

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Quel sujet banal ! Pourtant quand vous le vivez à la maison, cela ne devient plus banal mais plutôt un vrai problème. Louloute a eu du mal à accepter la naissance de sa petite sœur, perdre l’exclusivité l’effrayait. Longtemps elle m’a réclamé de ramener Touille à la maternité parce qu’elle « l’agaçait », « elle faisait son intéressante » alors que touille n’avait pas plus de 6 mois. Louloute éprouvait de la colère, de la tristesse, de la gêne face à ce petit être qui demandait tant d’attention. Nous l’avions pourtant bien préparée à la naissance de Touille, nous l’avions rassurée sur nos sentiments, le fait que nous avons autant de place dans notre cœur pour elle que pour sa petite sœur. Louloute ne l’aimait pas, ne s’intéressait pas à elle et ne lui voulait pas forcément du bien. C’est seulement vers 8 ou 9 mois, lorsque Touille était plus éveillée et qu’elle faisait de grand sourire envers Louloute, que celle-ci s’est dit que sa petite sœur s’intéressait à elle et qu’il pouvait y avoir peut-être de l’interaction intéressante à ses yeux.

Mais depuis 2 ans et demi, la jalousie de Louloute grandit. Son insolence et sa colère face à nous ne cessent d’évoluer, c’est épuisant. C’est comme-ci nous lui avions fait une crasse en mettant au monde sa sœur. Pourtant, on continue de s’occuper d’elle, de faire des activités en famille ou en individuel, parfois au détriment de Touille pour éviter les colères de Louloute. (suite…)

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Je n’aime pas ma crèche

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Cela fait maintenant 1 an et demi que j’ai ce sentiment : je n’aime pas la crèche dans laquelle Touille passe ses journées. Ce n’est pas le système de la collectivité qui me dérange bien au contraire, je n’aurais pas aimé que ma fille soit gardée autrement et c’est aussi pour cette raison que nous attendons pour déménager.

Plusieurs choses me dérangent dans la crèche actuelle. Tout d’abord, le turn-over incessant des auxiliaires de puériculture. Il y a un changement par mois au moins. Quand on dépose notre fille le matin, on découvre une nouvelle tête qui très souvent ne se présente pas. La première année Touille était très réactive à ce changement, cette année un peu moins. La secrétaire de la crèche a démissionné, l’adjointe hyper sympa de la directrice a démissionné et aujourd’hui je découvre que le cuisinier a également démisionné et que nos enfants auront pour le moment des plats tout prêts à réchauffer. J’en ai assez de voir des nouvelles têtes, je trouve cela déstabilisant pour les enfants et pour nous les parents, nous devons redonner notre confiance à une nouvelle personne tous les mois. Puis, je trouve cela un peu moyen le fait que les nouvelles personnes ne se présentent pas et qu’on ne soit pas toujours informés des départs. Avec tout ces changements, on ne peut pas s’attacher aux gens, il n’y a pas de lien qui se crée. (suite…)

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Le berceau

Je n’arrivais pas à m’y résoudre, me séparer de lui. Je l’ai acheté quand tu avais 2 mois, avant tu dormais dans le berceau de la maternité que nous avions loué. Il était installé près de mon lit, de mon côté, dans notre chambre. Il portait un tour de lit beige avec un ourson marron. Tu étais trop mignonne installée dedans et tu y dormais bien. Mais tu es un bébé qui grandit vite, trop vite, et à l’âge de tes 6 mois j’ai du me faire violence pour te passer dans un plus grand lit, ton lit à barreau actuel, et te quitter l’espace des nuits. Tu es allée rejoindre ta soeur dans sa chambre, votre chambre dorénavant. J’étais déjà un peu triste de ne plus t’avoir si proche de moi. J’aimais entendre ta respiration la nuit, te sentir près de moi, bouger dans ta gigoteuse.

Ton petit berceau est resté dans ma chambre jusqu’à ce dimanche 11 octobre, il était vide de toi depuis déjà 10 mois. Je ne voulais pas tout de suite m’en séparer, l’enlever de ma chambre signifiait la fin de la maternité, ou disons plutôt du « pouponage », la fin d’une époque car je ne souhaite plus avoir d’autres enfants. Je l’ai déjà dit auparavant, même si le terme est lourd, il s’agit également d’un deuil, le deuil de ne plus avoir d’enfants. J’ai donc gardé ce berceau durant ces dix derniers mois, il m’a servi de porte-manteau ou plutôt de range-bordel, j’y ai empilé des tonnes de fringues quand je ne savais pas quoi en faire ou quand je ne trouvais pas de place dans mes armoires. Ton père trouvait tout cela bien ridicule.

Puis, en reprenant l’école, j’ai eu besoin d’un espace de travail, au calme. Alors ton père m’a proposé d’acheter un bureau en remplacement du berceau, sous réserve que je me décide à le vendre. J’ai acquiescé, je l’ai laissé se diriger chez Ikea, mais dans ma tête il était très clair que je ne vendrais pas le berceau. Il est comme un lien avec toi. Pendant l’escapade de ton père, je me vois prendre le berceau, me diriger aux toilettes, enlever les panières à linge et installer le berceau au même endroit en me disant que ce pourrait être notre nouveau panier à linge. Bien entendu, c’était une idée stupide, le berceau entravait le passage et prenait la moitié de l’espace. J’ai finalement mis le berceau dans notre salon, calé dans un coin où il ne dérangerait pas. Tu parles, on ne voyait que lui.

Ton berceau est resté ainsi jusqu’à ce que je devienne, comme le dit ton père, raisonnable. Je me suis résignée, je t’ai remise dedans histoire de prendre des photos pour ne pas oublier. J’ai sauté le pas, je l’ai vendu à une maman, inconnue, très enceinte. Ton berceau bercera les douces nuits d’un autre petit bébé. En attendant ma chérie, ne grandit pas trop vite, maman n’est pas encore prête à te voir dans un grand lit.

Jul’

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