Catégorie : DANS MON PASSE

Parce que parfois j’ai besoin de regarder dans le rétroviseur, ça fait du bien ou ça fait mal mais ça fait partie de ma vie.

Une dépression

une dépression

A l’annonce du décès de mon père et pendant les deux années qui ont suivi, je suis entrée dans l’engrenage de la dépression. Ce fut d’abord un léger étourdissement, puis un tourbillon pour finir dans un trou noir. Je ne comprenais pas bien ce qu’il m’arrivait, j’avais peur de dormir, peur de la nuit et peur de rentrer chez moi. Je venais d’accoucher de Louloute, j’étais heureuse de l’avoir enfin dans mes bras, et pourtant je n’avais qu’une envie : pleurer. Personne ne me comprenait, j’entendais des phrases inconcevables pour moi « mais pourquoi tu es triste ? bon ok ton père est mort mais tu as une fille maintenant ». Comme si une émotion pouvait en annuler une autre. Ce fut beaucoup plus compliqué que cela. Et pour ne plus entendre ces phrases, ne plus ressentir ces incompréhensions, j’ai fait semblant. J’ai fait semblant aux yeux de mon entourage, amis comme famille, que j’allais bien, en souriant, en essayant de rire aux blagues, en me forçant à me présenter à certaines réunions familiales. Mais mon esprit était ailleurs. Il était malheureux et avait envie de fuir cette vie. (suite…)

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La note

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Cela fait déjà 5 mois que j’ai retrouvé le chemin de l’école dans le cadre de ma titularisation suite à un concours de la fonction publique. Qui dit école, dit cours, dit profs, dit révisions, dit évaluations et dit notes. J’ai beau travailler comme une forcenée, je comprends les cours, bon il y a des matières avec lesquelles j’ai des difficultés, mais en somme ça se passe bien. Il se trouve que j’ai raté ma première évaluation, j’ai eu une note en dessous de la moyenne. J’ai paniqué et perdu mes moyens durant l’épreuve. (suite…)

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Tourner la page

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Aujourd’hui j’ai pris une grande décision : tourner la page. Chose qui n’est pas si aisée. Vous avez pu constater en lisant mon blog que je parle souvent du passé, je suis une femme nostalgique et pourtant il y a bien des moments de mon passé que je n’aimerais jamais revivre. Mais c’est ainsi, cela fait partie de mon caractère, j’aime regarder dans le rétroviseur pour parler des bons moments du passé. Mais je suis aussi une grande rancunière, cette rancune qui me bouffe et m’empêche d’avancer, de passer à autre chose. Cette obsession de la Vendetta qui me poursuit parfois.

C’est en discutant avec une de mes amies au salon e-fluent que je me suis rendue compte que je vivais plus au passé qu’au présent. Au fur et à mesure de mes propos dans notre discussion, l’évidence est apparue. Je passe plus de temps à parler du passé dans ma vie de tous les jours mais aussi dans mon blog. Certes, je n’arrêterai pas de raconter des anecdotes car elles font partie de ma vie mais pour pouvoir avancer, arrêter d’angoisser et vivre plus sereinement je dois vivre au présent. Cela vous semble certainement évident, mais dans la pratique ce n’est pas toujours une mince affaire. Et en ce qui me concerne, c’est un grand changement et une grande prise de conscience. Mon amie m’a confirmé qu’elle ressentait cette omniprésence du passé à travers mes articles.

J’ai encore des choses à régler avec moi-même, des épisodes douloureux qui passeront certainement par l’écriture mais je ne veux plus que le passé l’emporte sur le présent. Je ne veux plus marcher à côté de ma vie. Cette rancoeur et cette nostalgie sont aussi néfastes pour ma famille. C’est pour cette raison que j’ai décidé d’orienter mon blog vers d’autres horizons avec des sujets plus axés sur l’instant T, même si je le redis mon passé sera aussi évoqué de temps à autre.

Bientôt Jul and the city prendra un autre nom. Il est presque trouvé. Et quand celui-ci fera son apparition, pour moi une page sera tournée.

Jul’

 

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