Catégorie : COTE FEMME

Home Sweet Home

 

Depuis ma naissance jusqu’à mes 25 ans j’ai habité dans un grand pavillon en banlieue parisienne dans le 95 avec un super jardin de 500m². Puis, un jour, une soif de liberté (arrivée bien trop tard à mon goût) et de vivre la vie parisienne m’est apparue comme une évidence. C’est donc du jour au lendemain que j’ai décidé de prendre un petit appartement en location à Paris 15ème. Il était tout petit, 20m², pas de fenêtre (oui oui c’est vrai, juste une porte fenêtre d’entrée), en rdc sur une cour fleurie mais il était génial ! C’était l’indépendance ! A côté du métro, vive les soirées parisiennes, les sorties à portée de main et les potes qui défilent pour prendre un verre. J’ai adoré cet appartement. Je n’y suis pas restée longtemps car j’ai rencontré Mister assez rapidement et nous avons emménagé dans un F2 de 45m² toujours dans le 15ème.

La vie parisienne en appartement continuait de me plaire jusqu’au jour où nous avons eu notre fille. Les loyers étant trop chers pour s’agrandir, nous sommes restés trois ans dans ce F2, laissant notre chambre à notre fille, nous avions investi dans un clic-clac pour dormir dans le salon. Très vite le manque d’espace et les loyers parisiens exorbitants commençaient à me donner un goût amer de la vie en appartement à Paris.

Puis est arrivé le moment des sorties au parc. Bah oui, les enfants faut les sortir hein. Donc c’est parti pour le parc : on n’oublie pas le chapeau, la crème solaire, le seau, la pelle, le biberon d’eau, le goûter… Tu te diriges vers le parc, et là à mi-chemin ou carrément à l’entrée du parc tu entends : « maman, j’ai fait caca dans ma couche. » Grrr, bon ok on retourne à la maison, on change la couche et puis on n’oublie pas les lingettes cette fois-ci, ce qui nous évitera de remonter à la maison et nous permettra d’effectuer un change à « l’arrache » au parc.

Donc je disais, direction le parc. Formidable le parc, les parents qui hurlent, les gosses qui se poussent, toi tu es en éveilles permanente car tu fais attention que ta môme ne se fasse pas pousser par les grands, qu’elle arrive à grimper toute seule au toboggan ou tu surveilles qu’un pervers ne vienne pas la kidnapper. Une après-midi très reposante quoi ! Et ça quasiment tous les weekends bien entendu.

C’est donc ce cocktail de manque d’espace et de sorties au parc qui me fait regretter la vie en pavillon. En maison, nous aurions plus d’espace pour nous tous, pour recevoir et les enfants pourraient jouer en toute sécurité dans un jardin. Plus besoin de faire une check List à chaque sortie au parc. Hop, une balançoire et un ballon, le tour est joué.

J’ai de très bons souvenirs dans le jardin de mes parents. C’est dans ce jardin que j’ai appris à faire du vélo sans « les deux petites roues arrières ». C’est également là que j’ai appris à nager, dans notre piscine que mon père installait chaque été. Les anniversaires organisés dans le jardin, les barbecues, la cueillette dans les cerisiers, les séances de bronzage sur le transat … Et bien tout cela me manque et surtout j’aimerais que mes filles connaissent cela. J’ai l’impression de les priver de ces petits plaisirs, de cette vie tranquille et de les enfermer entre quatre murs. Certes, nous sommes dans un super F3 de 65m² (malgré mes voisins de merde, voir mon précédent article) dans une banlieue très sympathique du 92 avec le parc à nos pieds, mais ce n’est pas comme cela que j’ai envie de continuer de vivre.

Alors qu’est-ce qui me retient de réaliser ce rêve ? Premièrement, il faudrait déménager en province car Paris et sa banlieue sont en hors de prix. Moi la province ça ne me dérange pas mais c’est là qu’arrive le deuxième souci… Mister, véritable parisien, dit qu’il n’est pas contre mais que si nous partons en province il serait au chômage (oui parce qu’il n’y a qu’à Paris que les gens travaillent c’est bien connu ça hein ?). Du coup il serait obligé de changer radicalement de métier (euh ça sent le chantage ou la culpabilisation non ?).

Enfin, comme je suis seule à avoir ce projet, c’est plus difficile de le réaliser. Je n’ai pas envie de lui forcer la main. Il faut qu’il se sente bien également, qu’il se projette avec moi dans cette aventure. La vie est si courte, si on ne le fait pas à 30 ans, quand les enfants sont petits … J’ai vraiment peur de ne pas réaliser ce projet, je pense que je le vivrai comme un réel échec, avec beaucoup de regrets.

Je suis une vraie vivante, j’aime me sentir vivre et là, j’avance en seconde vitesse en permanence, je me sens enfermée, un lion en cage, qui un jour, en sortira, c’est sûre.

Votre avis m’intéresse : la vie en appartement ou la vie en maison ?

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Mes chers voisins

 J’habite dans mon nouvel appartement depuis un an, et deux mois après mon emménagement force est de constater que j’ai des voisins bruyants

Description du problème : au dessus de chez moi, un couple avec deux enfants, des garçons, un de 4 ans et un de 1 an et demi. Jusque là rien d’anormal. Sauf qu’apparemment ces deux gosses sont des futurs champions en courses à pieds ! Oui oui, il court il court le furet. Et à rythme régulier s’il vous plait. Dès le réveil, de 7h à 8h, le soir de 18h à 23h et le mercredi (jour des enfants grrr) toute la journée. Sans oublier évidemment les vacances scolaires.

Même si l’immeuble est neuf, je crois que l’architecte a oublié l’insonorisation du plafond, car c’est un véritable tremblement de terre à chaque course poursuite entre les frères. Je ne sais pas ce qu’ils mangent, guronsan, red bull ou autre substance à base de caféine, mais ils ont la pêche les bougres.

Après 6 mois de calvaire, je décide de monter chez la voisine un mercredi après-midi. C’était pendant les vacances de février, j’étais en congés mater’, et le bruit incessant des jouets martelés sur le sol me révoltait de plus en plus. Je prends mon courage à deux mains, et surtout j’essaie de m’armer de sang froid, car je suis très impulsive et peux vite m’emporter oubliant très vite les formes de politesse. Je monte donc, je sonne à la porte et la mère m’ouvre :

– « Bonjour, je suis votre voisine juste en dessous et je suis désolée de vous déranger mais je viens au sujet du bruit des enfants ».

« Le bruit ? quel bruit ? je ne vois pas ? »

– « Bah le bruit des jouets martelés sur le sol, les sauts et les courses poursuites incessantes… »

« Ah vous entendez ??? pourtant il tapait sur un tapis ».

– (Là j’ai envie de la tuer car je vois tout de suite qu’elle se fout de ma gueule) « Bah oui j’entends et même beaucoup ».

 « Désolée, mais c’est la première fois que vous entendez ces bruits ? »

« Non c’est depuis septembre, votre emménagement ». (On est en février à ce moment là).

– « Désolée, je vais leur demander de faire moins de bruit mais vous savez (oulà je la sens venir gros comme une maison) ce sont des enfants en bas âge, en plus ce sont des garçons et c’est les vacances scolaires (bingo !). Et puis vous savez j’ai le même problème que vous, mais pour moi c’est pire les enfants de mes voisins courent jusqu’à minuit ». (Donc comme le voisin du dessus t’emmerdes, tu penses pouvoir emmerder celui du dessous hein ?)

– (C’est marrant que tu sois étonnée que j’entende tes gosses alors que toi tu es gênée par tes voisins, j’ai encore envie de la tuer). « Oui oui c’est effectivement embêtant ».

 « Ecoutez, n’hésitez pas à monter dès que le bruit vous gêne ».

Et la conversation s’arrête gentiment là. L’impression que cela ne va pas du tout s’arranger puisqu’elle se fout quand même un peu de ma gueule, je n’ai que ça à faire moi de monter tous les soirs. Ma fille a 4 ans et elle sait qu’on ne court pas et qu’on ne dérange pas les voisins. C’est une règle que nous lui avons appris. Elle n’a pas le choix, un point c’est tout.

Le temps passe et rien ne se passe. Mon mari, en tant que vrai parisien habitué par les immeubles anciens et les nuisances sonores en tout genre, jusqu’à présent n’était pas perturbé, à mon grand désespoir. Mais heureusement un soir de ce mois de mai, après une demi-heure de courses et de martèlements, à 22h, il décide de monter chez les voisins. Et cette fois-ci c’est le père qui ouvre :

 « Bonsoir, désolé de vous déranger (alors que c’est vous qui nous faites bien chier) mais pouvez-vous demander à vos enfants d’arrêter de courir ? »

 « Oh bien sûr désolé, mais vous les entendez souvent ? »

 « Bah oui tous les soirs, et ma femme est déjà venue pour le dire à votre femme ». (Gros foutage de gueule on dirait non ?!)

– (Il appelle son fils) « Eh viens voir, tu vois le monsieur c’est le voisin en dessous et tu le déranges beaucoup quand tu cours. Désolé mais le petit dernier vient d’apprendre à courir et du coup il court après son frère, qui lui court tout le temps. Mais tu sais quoi, (oui parce que là il se met à tutoyer mon mari genre on est cool) je te donne mon numéro de téléphone et tu m’appelles à chaque fois que ça te dérange, t’inquiètes pas ».

Et mon mari repart avec le numéro de téléphone…. Super, et on fait quoi avec ça ? on envoie des sms tous les soirs ? Apparemment notre voisin a besoin qu’on lui ouvre les yeux en lui téléphonant, car il ne se rend pas compte seul que ses enfants courent sous ses yeux.

Rien ne change, enfin très peu. Et un 18 juin 2014, après un retour des urgences maternité pour fausse alerte, nous nous rencontrons, le voisin, mon mari et moi, dans l’ascenseur à 7h du mat’. Tous les trois la tronche enfarinée, chacun appuie sur le bouton de sa destination. Lui 5, nous 4. Et là, le voisin se réveille et nous regarde :

« Ah c’est vous qui habitez en dessous de chez moi non ? »

– « Oui », réponse très crispée de ma part, dès que je le croise j’ai envie de l’étrangler.

– « Ca s’est calmé le bruit un peu ? » Attends, il rigole là !!! Il vit avec ses gosses lui ou bien il paie seulement le loyer ?

– « Bah non ! Et hier c’était jusqu’à 23h ».

– « Mais je vous ai donné mon numéro, pourquoi vous ne m’appelez pas ? Vous savez je ne veux pas qu’on me dérange et je ne veux pas déranger dans la vie ».

– « En même-temps, on ne va pas vous téléphoner tous les soir ».

– « En fait, moi j’ai le même problème avec mes voisins, bon je leur dit rien parce que moi je m’en fous. Ils font vraiment du bruit et si cela se trouve c’est eux que vous entendez ».

– « Non je ne crois pas, c’est vraiment vos enfants, et non l’étage au-dessus de chez vous ». Je ne le supporte plus !!! Il nous prend vraiment pour des jambons.

– « Bon, vraiment appelez-moi la prochaine fois ».

Ok, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Deux semaines plus tard, c’est de nouveau la fête du slip et à 22h je décide d’appeler « Monsieur je ne vois rien je n’entends rien ». Je tombe sur son répondeur : « Bonsoir c’est votre voisine en dessous de chez vous. Je me permets de vous appeler à 22h pour vous demander de dire d’arrêter à vos enfants de courir dans tout l’appart’. Merci bonne soirée ». J’ai gardé mon calme et j’ai même été polie. Chose rare quand je suis excédée. Dix minutes après, je reçois un texto : « ok, pardon ». Puis plus de bruit.

Je suis condamnée à envoyer des texto à mes chers voisins ou bien de mettre la musique à fond pour ne pas subir, et aussi parce que la musique adoucit les mœurs comme on dit.

Donc voilà, j’habite officiellement en dessous de voisins de merde, certes ils ont le sourire, manquerait plus qu’ils mordent, mais c’est l’enfer. J’ai parfois envie de faire un remake du film « American Nightmare« , je sais d’avance quelle serait ma première destination… Promis le prochain appartement c’est un dernier étage ou bien une maison … euh mais là je rêve je crois.

Et vous, comment ça se passe avec le voisinage ?

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